Nos engagements

Le site retenu pour l’exploitation est un terrain privé de 50 hectares et ne présente pas aujourd’hui d’intérêt paysager particulier (ancienne mine de bauxite). La moitié seulement soit 25 hectares sera exploitée comme carrière de granulats pendant 20 ans.

Après exploitation et suivant un plan quinquennal, l’exploitant de la carrière s’engage à redonner aux paysages un aspect végétal en accord avec le climat et les paysages iconiques de la Provence verte. Aucune trace d’activité industrielle ne doit être visible sur le site après exploitation.

Un réaménagement total est prévu pour que le retour à des écosystèmes performants soit rapide et durable. La biodiversité doit pouvoir s’exprimer sur le site comme ailleurs dans la forêt varoise. La flore pourra à nouveau s’étendre sur ces hectares rendus à la nature et la faune reprendra possession des terres. Il en va de la responsabilité morale et citoyenne de l’exploitant de carrière.

Les carrières de pierres et de granulats sont toutes exploitées dans le respect des 3 piliers du développement durable, à savoir, l’environnement mais aussi le social et l’économique, qu’il s’agit de concilier dans l’intérêt des générations futures, sous la tutelle du ministère de la transition écologique et solidaire.
Les conditions d’autorisation d’extraction mettent l’accent sur la compatibilité des réalités géologiques, économiques et environnementales selon un schéma de cohérence soumis à l’appréciation des préfectures. Les projets de carrière et de réaménagement sont construits en limitant au maximum les nuisances pouvant être induites par cette industrie et ont pour objectif de restituer en fin d’exploitation des paysages et des écosystèmes dotés d’une réelle valeur ajoutée en terme de biodiversité.

L’EXPLOITATION DE LA CARRIÈRE EST BASÉE SUR LE RESPECT DES TROIS PILLIERS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE:

1) L’ Environnement : la protection de la nature

2) Le Social: la qualité de vie des hommes

3) L’Economie : le niveau de vie des hommes

Les garanties

Un budget de 500 000 euros est prévu tous les 5 ans pour la réhabilitation de l’environnement.

L’ensemble des études réalisées pendant les 4 ans d’instruction du dossier démontre que ce site est compatible avec les exigences précises du développement durable. Les juges de la Cour d’Appel de Marseille l’ont souligné dans leurs conclusions.

L’arrêté préfectoral d’autorisation de carrière précise toutefois que malgré la situation isolée du site qui exclut tout problème de voisinage avec des habitations ou autres activités humaines, l’exploitant est dans l’obligation de donner au site le meilleur aspect environnemental pendant et après l’exploitation. D’où le plan quinquennal coordonné de remise en état des terrains exploités.

Une garantie bancaire de près de 500 000 euros a été fournie à la Préfecture du Var pour que la remise en état des lieux soit assurée même en cas de défaillance de l’exploitant de la carrière. Cette garantie est renouvelée tous les 5 ans. Cet engagement est une garantie inaliénable.

Un écran végétal dense est conservé pour masquer la carrière pendant son exploitation.

Les vibrations, le bruit provoqué par les explosifs, sont maîtrisés grâce à des techniques d’insonorisation performantes.

Des systèmes de dépoussiérage à l’eau sont prévus pour éviter les nuisances dans l’air.

Les risques de pollution accidentelle due aux hydrocarbures sont évités grâce à des zones étanches aménagées partout où les engins de chantier peuvent être stockés.

L’empreinte carbone est réduite grâce à un circuit court de la production à la distribution. Le site d’exploitation est très proche des chantiers de construction. Les camions livreurs de granulats ne parcourent ainsi pas plus de 25 km de la carrière à la livraison sur le chantier .

Front de taille en cours d’exploitation

La reforestation comprend un programme conçu par phases de 5 ans et suit plusieurs étapes chronologiques pilotées par un architecte paysagiste.

Dans un premier temps c’est l’aspect topographique de la carrière qui est modifié. L’allure en gradins, spécifique de l’exploitation de la pierre, est aménagée et corrigée pour redonner au paysage un aspect vallonné et arrondi plus naturel. La terre végétale stockée sur place est déplacée sur les zones déjà exploitées et à reboiser.

Les jardiniers interviennent enfin. Ils réintroduisent dans les espaces concernés, des sujets résistants et adaptés au climat méditerranéen: chênes lièges et chênes verts, oliviers emblématiques de Provence.

Des espèces de plantes odorantes de garrigue couvrent le sol. Les abeilles, les papillons et les cigales sont les premiers à coloniser à nouveaux les hectares reboisés.

Les experts estiment qu’une décennie à peine suffit à rendre aux lieux un aspect naturel. A la fin de l’exploitation prévue pour une durée de 20 ans, aucune trace de l’activité de carrière ne doit être apparente.

Front de taille réaménagé