Un plan de réaménagement coordonné est organisé selon des phases d’exploitation bien distinctes. La superficie totale exploitée est de 25 hectares mais la roche est prélevée par zones de 5 hectares à la fois et pendant 5 ans. Ces espaces sont ensuite revégétalisés selon un plan quinquennal qui permet à la nature de reprendre ses droits progressivement avant même le terme définitif de l’exploitation de la carrière. La responsabilité environnementale s’étend dans un premier temps sur la préservation de la terre et du substrat.

La terre végétale présente sur le site de la carrière est stockée. A chaque tranche d’exploitation de la carrière, elle est replacée sur le site d’origine en vue de sa re végétalisation.

Enrichie de substrats naturels elle sert de base de plantation à de nouvelles espèces végétales méditerranéennes à croissance rapide qui vont redonner au site un aspect forestier “ouvert” et paysager cohérent.

Cette remise en valeur de l’espace permet à la faune de s’établir à nouveau sur les lieux. Ces espaces dits “ouverts” attirent dans un premier temps, les oiseaux, les insectes, les batraciens, les rongeurs et les petits mammifères. En quelques semaines à peine ils colonisent les anciennes carrières dans lesquelles ils trouvent un habitat plus favorable à la reproduction qu’en milieu fermé. Tous ces éléments favorisent ainsi le développement de la biodiversité.

Dans un deuxième temps ce sont les cervidés et les gros mammifères comme les sangliers qui reviennent vivre sur ces terres éloignées des habitations et des axes de circulation.
Le site concerné par l’exploitation de carrière est circonscrit aujourd’hui dans un périmètre peu boisé, il sera revalorisé dès les premières années d’exploitation de la carrière par des essences peu combustibles.

la pierre en 3 périodes clés

Exploiter une carrière consiste à extraire et à transformer de la roche. L’opération est mécanique, aucun produit chimique ni toxique n’est utilisé. Les blocs de pierre sont extraits par minage avant d’être concassés par des broyeurs. La pierre se transforme ainsi en gravier ou en sable.

Exploiter une carrière est sans dommage pour la nappe phréatique. Les eaux souterraines ne sont pas impactées par cette méthode d’extraction pas plus que la forêt ou les espaces verts avoisinants.

Dans l’histoire de la pierre et des carrières depuis 3000 ans, aucun phénomène de pollution des réserves naturelles d’eau n’ a été constaté.

Bruits, vibrations, poussières, ont, par le passé, été les principales nuisances induites par l’extraction de la roche. Mais les directives légales actuelles sont très sévères. La réglementation va dans le sens de la protection de la nature et des riverains. On sait maintenant prévenir et réduire efficacement les aléas.

Prévention de l’air
Un certain nombre de dispositions est mis en place afin d’éviter l’émission et la propagation des poussières :

  • Arrosage régulier des pistes, des aires de travail et des stocks de matériaux.
  • Les routes d’accès sont revêtues.
  • Les matériels de forage sont équipés de dispositifs de dépoussiérage.
  • Les installations de traitement sont équipées de dispositifs visant à limiter les émissions de poussière : pulvérisation d’eau, aspiration, bardages des machines, capotages des convoyeurs.
  • Limitation des vitesses des véhicules sur les routes d’accès et les pistes.

Des contrôles sont mis régulièrement en œuvre. Ainsi des mesures de retombées de poussières sont réalisées à intervalles réguliers : mensuellement, trimestriellement, semestriellement à partir de capteurs positionnés tout autour du périmètre de la carrière.

Prévention des niveaux sonores
Le niveau sonore en limite de propriété ne doit pas dépasser 65 décibels, c’est par exemple le niveau d’une conversation normale.
De même, les engins de chantier et de transports doivent respecter des prescriptions très contraignantes et relatives à la lutte contre le bruit, et cela grâce à des dispositifs d’insonorisation embarqués.
Des contrôles acoustiques sont réalisés à intervalles réguliers par un organisme extérieur qualifié. Les mesures de niveaux sonores concernent d’une part le site d’extraction et d’autre part l’installation de traitement.

Prévention des pollutions accidentelles
De nombreuses dispositions sont prises pour qu’il n’y ait pas de déversement accidentel de produits pétroliers vers le milieu naturel :

  • Le ravitaillement et le lavage des engins de chantier sont réalisés sur des aires étanches entourées de fossés et équipées de dispositif de débourbage.
  • L’entretien des véhicules et des engins s’effectue dans un atelier fermé dont le sol est étanche et équipé de bacs de rétention.
  • Tout stockage de produits pétroliers se fait dans des cuves à double enveloppe et associé à un bac de rétention.
  • Chaque véhicule utilisé sur site est équipé de produits absorbants permettant de traiter les fuites éventuelles d’hydrocarbures.

Aucun rejet d’eau dans le milieu naturel
Le rejet dans le milieu naturel de l’eau utilisée sur le site est interdit, cette eau est intégralement recyclée.
Les eaux de ruissèlement provenant des aires de travail sont collectées et traitées dans un bassin décanteur/séparateur d’hydrocarbures, correctement et suffisamment dimensionné. Il en est de même pour le bassin réceptacle des eaux en provenance des aires de l’installation de traitement.
Les eaux ainsi traitées font l’objet de contrôles réguliers par un organisme extérieur.

Contrôle de l’aquifère
L’exploitant met en place des piézomètres afin de contrôler en permanence le niveau de la nappe phréatique. L’installation de turbidimètres permet de mesurer mensuellement la turbidité de l’eau ainsi que d’en contrôler sa qualité.

Tous ces aspects seront suivis par l’inspecteur des installations classées et le comité de suivi de l’environnement qui sera mis en place. Comprenant en son sein des représentants des riverains, ce comité se réunira au moins une fois par an.